#375en10 à la sauce Sorel-Tracy

Le 25 mai dernier, le conseiller municipal montréalais, Guillaume Lavoie, y allait d’un texte où il se questionnait sur la dimension historique des célébrations du 375e de Montréal. Mon intention n’est pas de traiter de cette question, que ce soit pour Montréal ou Sorel-Tracy. Je souhaite plutôt revenir sur l’initiative que cet article avait créée. M. Lavoie avait, en effet, lancé le défi #375en10 sur les médias sociaux. Et qui de mieux que l’auteur pour expliquer son projet : « À chacun d’y aller de sa liste de dix faits marquants ou de personnages qui reprennent nos 375 années d’histoire [il aurait été préférable de dire 373 années, mais bon…], de la partager et de lancer un défi similaire à son entourage. »

L'histoire crée son lot de réflexion...

L’histoire crée son lot de réflexion…

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L’historien dans la cité

Hollis Hurlbut, président de la Springfield Historical Society.

Mme Corina Bastiani, conseillère du Vieux-Sorel et – à l’époque – présidente de la Commission jeunesse de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), m’invitait à la fin de l’année 2011 à collaborer à un numéro spécial du magazine Urba. Ce dernier était consacré à la Génération Y (vol. 32, no 6). L’idée était d’imaginer l’évolution du monde municipal d’ici l’an 2026. C’est donc avec plaisir que j’ai accepté l’invitation de ma concitoyenne. L’occasion était trop belle pour aborder l’évolution du rôle de l’historien au sein de sa communauté! Et vous, comment imaginez-vous le rôle d’un historien œuvrant en région?

Petite anecdote qui ne changera rien à votre vie : après le fameux été des carrés rouges, j’ai même constaté qu’un certain Léo Bureau-Blouin, avait aussi contribué au même numéro! Comme quoi le monde est vraiment petit… Lire la suite

Pas prophète dans son pays, mais historien dans sa ville natale…

Pour décrire mon blogue et mon compte Twitter, j’emploie l’expression : « Pas prophète dans son pays, mais historien dans sa ville natale ». Elle peut sembler anodine, mais la citation suivante souligne bien la situation complexe – toute proportion gardée – qu’elle englobe :

 L’oubli et, je dirai même, l’erreur historique sont un facteur essentiel de la création d’une nation et c’est ainsi que le progrès des études historiques est souvent pour la nationalité un danger.

-Ernest Renan, Qu’est-ce qu’une Nation? (1882) Lire la suite